6 minutes avec Maxime Provini, président du PLR Ville de Genève
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Le Conseil municipal de Genève se penche sur le budget de la Ville, samedi. Maxime Provini, président du PLR Ville de Genève, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Le budget 2025 est étudié, ce samedi, par le Municipal. Un budget dont le déficit se creuse - 72,9 millions. Qui se creuse car les prévisions du canton ont été revus à la baisse et en plus s’ajoute, RFFA que la Ville doit encaisser, la baisse d’impôts que vous avez porté. La Droite est donc la fossoyeuse des finances publiques de la Ville!
"Absolument pas. Le Conseil administratif est incapable de faire des choix avec un budget de 1,3 milliard, faire une perte de plus de 70 millions, c'est un choix qui a été délibérément décidé. C'est une politique qui est menée depuis 5 ans par un Conseil administratif à majorité de gauche. C'est 400 nouveaux postes qui ont été créés ces 5 dernières années. 108 nouveaux postes créés, cette année, dont effectivement des postes indispensables comme un chargé de communication à 60% à 82 000 francs ou un autre chargé de communication à 80% à 110 000 francs, par année. On peut se poser la question, quand on présente un tel déficit, de l'urgence de créer ces postes maintenant et de leur nécessité".
Près de 110 nouveaux postes créés dont la moitié pour la petite enfance. On connaît les besoins dans ce secteur…
"Absolument, le PLR ne remet pas en question l'ensemble de ces postes. Il regrette bien sûr fortement le choix de municipaliser les crèches, pour nous ce n'est pas la bonne solution parce qu'en fait on intègre des coûts mais on ne crée pas de nouvelles places. Mais ce n'est pas sur ces postes là qu'on a porté le gros de notre attention. C'est sur plutôt des chargés de projets au sein du service des espaces verts qui devraient plutôt faire l'objet de mandats externes auprès de la Haute école d'horticulture par exemple ; c'est la création d'un poste de psychologue au sein du département des finances. Ce n'est pas du clientélisme mais une absence de choix. Chaque magistrat arrive avec ses nouveaux postes pour l'année, c'est la liste du Père Noël et au lieu de se mettre d'accord, chacun crée ses nouveaux postes. Cela ne pose aucun souci et il n'y a zéro remise en question. A aucun moment, on se tourne vers d'autres partenariats publics privés au service de la petite enfance. Il y a aussi par exemple deux postes d'architectes à environ 180 000 francs chacun qui sont créés mais ces deux postes devraient, de nouveau, être des mandats externes. Là on intègre tout de suite, on crée un poste, on intègre des charges pour toujours alors que ça devrait faire, selon le PLR, l'objet de mandats externes au lieu de systématiquement créer des nouveaux postes et intégrer des coûts sur lesquels on ne pourra pas revenir".
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