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L'art contemporain africain convoité par les collectionneurs du continent

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Le marché de l’art contemporain a traversé une année difficile, mais celui de l’art africain a bien résisté, selon les études. Considéré comme émergent il y a encore quelques années, il a su dépasser les craintes de l’intérêt ponctuel et de l’effet de mode. Et parmi les tendances, la présence de plus en plus marquée de collectionneurs africains. Un phénomène constaté à la foire d’art contemporain AKAA qui s’est imposée comme le grand rendez-vous dans le domaine en France et qui se tenait fin octobre à Paris.

Parmi les œuvres de Reggie Khumalo, des toiles représentant des femmes aux cheveux colorés, vêtues de pagnes. Du tissu sort de la toile et s’étale au sol à la manière d’une traîne. Pour l’artiste sud-africain, l’intérêt des collectionneurs du continent pour les œuvres de chez eux s’explique pour plusieurs raisons. « Je pense qu’ils peuvent tout simplement sentir l’authenticité de l’artiste. Ils peuvent sentir la vérité et le travail spirituel qui est à l’action à l’intérieur de l’artiste et de son œuvre », soutient-il.

Un intérêt des collectionneurs indispensable pour Victoria Mann, directrice du salon AKAA. « Le marché ne pouvait pas se développer sans ça. Il fallait qu’il y ait une prise de conscience locale », assure-t-elle. Désormais, le continent multiplie les galeries, les centres, et les « art advisors » « qui ont vraiment dédié leur carrière à développer et à ouvrir ce marché-là », témoigne la directrice du salon. Un effet d’entraînement également souligné par Linda Pyke à la tête de la galerie THK au Cap.

À lire aussiAKAA: «ce regard croisé entre le continent africain et le reste du monde»

« S’y intéresser semble plus légitime »

« Le continent vient de se doter de ses premiers musées d’art contemporain. Le Zeitz MOCAA a ouvert en 2017. Ensuite, le MACAAL a ouvert ainsi que de nombreuses institutions et fondations », égraine la galeriste. La multiplication de ces structures « a pour conséquence d’établir un marché. Si vous avez des institutions qui encouragent également les gens à collectionner, s’y intéresser semble plus légitime », met-elle en avant. Au plus près du marché, « il y a vraiment eu un intérêt croissant et un énorme développement de la base de collectionneurs en Afrique », témoigne Linda Pyke.

44 exposants et 36 galeries étaient présents à l’occasion de cette manifestation de trois jours à Paris. Et question gros sous, pour Victoria Mann, directrice du salon, les artistes africains sont aussi bien cotés que leurs homologues d’autres continents. « Aujourd’hui, une œuvre d’El Anatsui, une œuvre de Gideon Appah, de Amoako Boafo peut monter haut. Dans des sphères qui sont très importantes et qui sont inatteignables pour des jeunes collectionneurs ou des acheteurs coup de cœur », met-elle en avant.

Des fourchettes de prix plus élevées

Si une nouvelle génération d’artistes est plus abordable, cependant, sur la foire AKAA, la spécialiste a constaté « une vraie évolution de la fourchette du prix moyen ». Aux débuts d’AKAA, elle se situait entre 2 000 et 8 000 €, mais aujourd’hui s’est rehaussée entre 10 000 et 30 000 euros. « Ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’œuvres qui sont peu chères, il y en a toujours, mais aujourd’hui, un artiste sur la foire vendu à 25 000-30 000 € se vend sans aucun problème », assure Victoria Mann.

Marie-Cécile Zinsou, Kamel Lazaar à Tunis, Janine Kacou Diagou ou encore Hassanein Hiridjee sont parmi les grands collectionneurs du continent. Ils soutiennent les artistes africains, notamment à travers leurs fondations et leurs expositions.

À lire aussiAKAA 2024: découvrez les œuvres et les prix de l’art contemporain africain

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Parmi les œuvres de Reggie Khumalo, des toiles représentant des femmes aux cheveux colorés, vêtues de pagnes. Du tissu sort de la toile et s’étale au sol à la manière d’une traîne. Pour l’artiste sud-africain, l’intérêt des collectionneurs du continent pour les œuvres de chez eux s’explique pour plusieurs raisons. « Je pense qu’ils peuvent tout simplement sentir l’authenticité de l’artiste. Ils peuvent sentir la vérité et le travail spirituel qui est à l’action à l’intérieur de l’artiste et de son œuvre », soutient-il.

Un intérêt des collectionneurs indispensable pour Victoria Mann, directrice du salon AKAA. « Le marché ne pouvait pas se développer sans ça. Il fallait qu’il y ait une prise de conscience locale », assure-t-elle. Désormais, le continent multiplie les galeries, les centres, et les « art advisors » « qui ont vraiment dédié leur carrière à développer et à ouvrir ce marché-là », témoigne la directrice du salon. Un effet d’entraînement également souligné par Linda Pyke à la tête de la galerie THK au Cap.

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« Le continent vient de se doter de ses premiers musées d’art contemporain. Le Zeitz MOCAA a ouvert en 2017. Ensuite, le MACAAL a ouvert ainsi que de nombreuses institutions et fondations », égraine la galeriste. La multiplication de ces structures « a pour conséquence d’établir un marché. Si vous avez des institutions qui encouragent également les gens à collectionner, s’y intéresser semble plus légitime », met-elle en avant. Au plus près du marché, « il y a vraiment eu un intérêt croissant et un énorme développement de la base de collectionneurs en Afrique », témoigne Linda Pyke.

44 exposants et 36 galeries étaient présents à l’occasion de cette manifestation de trois jours à Paris. Et question gros sous, pour Victoria Mann, directrice du salon, les artistes africains sont aussi bien cotés que leurs homologues d’autres continents. « Aujourd’hui, une œuvre d’El Anatsui, une œuvre de Gideon Appah, de Amoako Boafo peut monter haut. Dans des sphères qui sont très importantes et qui sont inatteignables pour des jeunes collectionneurs ou des acheteurs coup de cœur », met-elle en avant.

Des fourchettes de prix plus élevées

Si une nouvelle génération d’artistes est plus abordable, cependant, sur la foire AKAA, la spécialiste a constaté « une vraie évolution de la fourchette du prix moyen ». Aux débuts d’AKAA, elle se situait entre 2 000 et 8 000 €, mais aujourd’hui s’est rehaussée entre 10 000 et 30 000 euros. « Ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’œuvres qui sont peu chères, il y en a toujours, mais aujourd’hui, un artiste sur la foire vendu à 25 000-30 000 € se vend sans aucun problème », assure Victoria Mann.

Marie-Cécile Zinsou, Kamel Lazaar à Tunis, Janine Kacou Diagou ou encore Hassanein Hiridjee sont parmi les grands collectionneurs du continent. Ils soutiennent les artistes africains, notamment à travers leurs fondations et leurs expositions.

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