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Louise Thomson-Fernet de Expat Student : Conseils pour étudier à l’international

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Louise Thomson-Fernet : Conseils pour étudier à l'international

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Dans cet épisode, nous nous interrogeons sur les défis auxquels font face les familles expatriées lorsqu’il s’agit de l’éducation de leurs enfants. Comment naviguer dans les systèmes éducatifs étrangers et assurer une transition en douceur vers des études supérieures internationales ? Louise Thomson-Fernet, fondatrice d’Expat Student, partage son expérience personnelle et professionnelle pour guider les familles dans ce processus complexe.

Originaire de Liverpool, Louise a passé une grande partie de sa vie en France et dans d’autres pays, notamment en Norvège, aux États-Unis et en Angleterre. Ancienne trader à la Bourse de Paris, elle a su tirer parti de son expérience internationale pour créer Expat Student, une société dédiée à l’accompagnement des familles expatriées dans le choix des études supérieures pour leurs enfants. Avec une expertise couvrant le Royaume-Uni, l’Europe et le Canada, Louise aide les étudiants à naviguer dans les différences culturelles et administratives des systèmes éducatifs étrangers.

L’épisode se concentre sur les défis liés à l’inscription dans des universités étrangères, en particulier après le Brexit, qui a modifié les conditions financières pour les étudiants européens au Royaume-Uni. Louise explique comment elle aide les familles à identifier les meilleures options d’études en fonction de leurs besoins et de leur budget, en explorant des destinations comme le Canada, où des accords privilégiés avec la France permettent de réduire les coûts. Elle souligne l’importance de bien préparer le dossier de candidature, notamment en adaptant le style de la lettre de motivation selon les attentes culturelles du pays ciblé.

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https://expatstudent.fr/

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En partenariat avec Expat Pro. Podcast n°1513 produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Transcription de l’épisode :

Dans le cadre de notre partenariat avec Expat Pro, nous allons partir à la rencontre de Louise de Passeport, un français, un anglais, anglaise d’origine. Bonjour Louise ! Cela dit, on va l’entendre parce que tu as gardé ce petit accent charmant. Ça se garde un accent, ça s’entretient ou c’est inné ? Absolument pas.
J’ai passé des années à essayer de m’en débarrasser, mais ça ne partira pas. C’est pas maintenant que ça va partir. C’est très joli. En tout cas, tu es originaire de Liverpool. Moi, quand tu m’as dit ça, j’ai tout de suite pensé aux Beatles.
Tu m’as rappelé qu’il y avait aussi une célèbre équipe de foot.
passionné par la musique et notamment par le plus grand groupe du monde que par le football mais c’est quand même culturellement la pop culture elle est incroyable. En angleterre Complètement et ça fait vraiment partie de la vie de tout le monde. Chaque pays, chaque ville a son groupe de musique et les habitants soutiennent ce groupe. Donc oui, je suis de l’Evapole et oui, je soutiens les Beatles. Tu es arrivée en France à l’âge de 20 ans.
Tu vas travailler notamment trader à la Bourse de Paris. Alors ça, c’est un métier, ça doit être passionnant. C’était génial. J’ai crié toute la journée, comme une folle. On se croirait un marché de poissons presque, à gueuler toute la journée.
Mais c’était vraiment super. C’était la bonne époque. C’était vraiment l’époque où tout le monde se connectait, tout le monde criait. Ce n’était pas les machines, les ordinateurs qui traitaient. C’était vraiment un côté humain.
C’est comme dans les films, quoi, c’est… Ouais, exactement. Wall Street à la française. Et maintenant, c’est plus comme ça. Donc, du coup, l’informatique à remplacer, c’est…
C’est beaucoup plus informatisé, oui. Ton mari bosse dans le domaine du pétrole et tout ça va vous donner la possibilité de voyager un tout petit peu. Tu vas partir en Norvège, retour en Angleterre et expérience aux USA. C’était où, les USA ? Houston, Texas.
Le centre du pétrole. Quatre enfants vont arriver pendant ces aventures, ils vont naître en expatriation ? Non pas du tout, ils sont tous nés en France. En fait j’ai travaillé après, j’ai fait congé parental et une fois que les enfants étaient un peu plus grands, on est parti en expatriation. Le plus jeune avait six ans quand on est parti.
Et justement, ça va nous amener dans le sujet du jour. On va parler de la création de ta société Expat Student. Quand on a quatre enfants qui grandissent, à un moment, ils doivent faire leurs études. Et là, tu vas découvrir que ce n’est pas si simple que ça, parce que faire des études à l’étranger, ce n’est pas forcément le même modèle que ce que l’on connaît en France, pas les mêmes process. Et tu te dis que finalement, pour les expats, il faut avoir un peu d’expertise pour s’y retrouver.
Oui, c’est clair. En fait, on était au Texas, on était dans un lycée français avec un très bon conseiller d’orientation, mais mon plus grand voulait faire médecine, il voulait aller en embêté, et la conseillère d’orientation a dit clairement qu’elle n’avait jamais fait ça, elle ne savait pas faire. Donc, je me suis mis en mode un peu Tiger Mom, si je peux dire, et je me suis occupée de tout apprendre, de savoir comment faire, les examens à passer, les entretiens à passer. pour l’accompagner. Et c’est là où je me suis dit qu’en fait, les Français à l’étranger, on n’est pas forcément très très bien accompagnés parce que nos enfants ne veulent pas forcément revenir en France.
Ils ont goûté au monde extérieur, ils ont voyagé, ils ont vécu dans d’autres pays, ils veulent continuer cette expérience. Et c’est ça qui m’a lancée dans ce changement de carrière. Alors aujourd’hui, tu as un médecin, un ingénieur, un véto. Le quatrième est resté en France, il est ingénieur. Ils ont tous réussi leurs études.
Tu les as donc du coup un peu aidé et tu en aides beaucoup d’autres puisque… Je les ai aidé, je les ai aidé à commencer leurs études, après c’est sur eux. Prendre le bon chemin. Oui, et après j’ai commencé, j’étais encore aux Etats-Unis quand on a commencé, donc je ne pouvais pas travailler, j’étais sous une visa de L2, donc je ne pouvais pas travailler, donc j’ai commencé un peu pour aider les copines, les familles m’ont renseigné. Revenant en France, j’ai créé la société à l’époque avec une copine qui est depuis partie, je me suis formée, je me suis entraînée, et là la société en France a commencé en 2018.
Et là, tu t’es spécialisé dans trois zones du monde, le Royaume-Uni, l’Europe et le Canada. On va prendre un exemple tout simple. On doit faire une lettre de motivation quand on veut rentrer dans un cursus, dans une école. Une lettre de motivation, c’est pas pareil si on l’écrit pour rentrer dans une université en France ou si on l’écrit pour le Royaume-Uni, par exemple. On n’y met pas la même chose à l’intérieur.
Non, tu as raison, Gauthier. Les Français ont tendance à être très modestes. Donc, ils vont sous-évaluer leurs compétences et ce qu’ils ont fait. Les Anglais, un peu moins que les Américains, mais ils sont beaucoup plus à se mettre en avant. Donc, le Personal Statement pour les universités anglaises va être beaucoup plus punchy, enthousiaste, à vraiment essayer de vendre l’enfant à l’université, si je peux dire.
Et par exemple, nous, on finit ce courrier avec « Veuillez agréer monsieur et madame mes plus sincères salutations ». Ça, par exemple, ça ne se fait pas du tout ? Non, pas du tout. Quand on écrit en français, c’est beaucoup de phrases très longues, très jolies, mais qui tournent un peu autour du pot. Quand on écrit à l’anglais, c’est beaucoup plus des phrases courtes, directes, au but.
On dit ce qu’on a à dire et il y a moins tous ces côtés un peu fleuris. Alors on va zoomer sur le Royaume-Uni pour commencer. On n’est pas sans savoir que l’Angleterre a quitté l’Union Européenne avec le Brexit. Malheureusement. Et les prix pour les étudiants, ça a un petit peu changé.
Avant, on payait la même chose qu’un Anglais. C’est plus le cas, c’est terminé. Non, c’est clair, c’est plus le cas. Donc maintenant, chaque université est libre de fixer son propre tarif, ce qu’il fait. Mais même à l’intérieur de chaque université, les tarifs des formations différentes sont différents aussi.
Donc il est vraiment essentiel de bien regarder les tarifs des universités avant de postuler, parce que maintenant c’est un vrai budget. C’est pour ça aussi qu’Expat Student Kit. qui au début a été créée pour aider les élèves qui voulaient partir en Angleterre. Mais depuis, on s’est ouvert à d’autres pays parce qu’il y a d’autres pays où il y a des formations très bien, des universités très réputées, mais avec des tarifs beaucoup plus abordables pour certaines familles. Louise, clairement, depuis le Brexit, il y a beaucoup moins d’étudiants français qui partent en Angleterre.
Oui, je dirais que le type d’étudiant qui part en Angleterre a changé. Il y a toujours un engouement pour l’Angleterre d’un certain niveau de revenu, mais les classes, les familles un peu moins aisées, qui veulent toujours envoyer leurs enfants à l’étranger. On a trouvé vraiment des très bons choix ailleurs, en Europe et au Canada, à des tarifs beaucoup plus intéressants. Alors parlons justement du Canada. C’est étrange, je ne savais pas, tu me l’as appris.
On a des accords privilégiés entre le Canada et la France. Justement, pour payer moins cher ces études, ça remonte à un moment où le Canada avait besoin de recruter. Oui, le Canada francophone, Gauthier. Ce n’est pas pareil pour Toronto, UBC, etc. Les tarifs là vont être très lourds.
Mais pour, par exemple, McGill, Concordia, HEC Montréal, Polytechnique Montréal, il y a des tarifs beaucoup plus intéressants qui, sans rentrer trop dans les détails, sont entre 10 000 et 15 000 dollars canadiens par an. Si on avait eu un tarif international, ça valait plutôt les 40 000. Et puis ensuite, en Europe, il y a des zones d’Europe où on a des spécialisations, où on est excellent dans certains domaines. Et là, c’est ton expertise qui va permettre à ceux qui veulent partir vivre et étudier à l’étranger de choisir la bonne destination, du coup. Effectivement, on ne dit pas, par exemple, je veux étudier au Pays-Bas ou je veux étudier en Espagne.
Déjà, on aide l’élève à choisir ce qu’il veut étudier et puis en fonction de ça, on trouve des universités réputées qui sont très bonnes dans cette formation-là. Par exemple, pour médecine, je vais aider les élèves peut-être plutôt à partir vers l’Espagne. Pour le business, il y a des très bons business schools au Pays-Bas.
Concrètement, les auditeurs qui nous écoutent et qui voudraient envoyer leurs enfants travailler à l’étranger, en tout cas étudier à l’étranger, comment ça se passe la relation avec Expat Student ? A quel moment on doit se tourner vers toi pour avoir un peu le temps de s’organiser ? Parce que je suppose que tout ça prend un certain temps. Oui, exactement. Il vaut mieux prévoir tout ça un peu à la main.
Donc, nous, ce qu’on dit aux clients, c’est que le bon moment pour nous contacter, c’est Pâques de la première. Sauf s’ils veulent faire médecine. Médecine, c’est un petit peu plus tôt. Mais Pâques de la première, ça nous permet de travailler entre Pâques et l’été. sur la formation que la LAC veut étudier, parce qu’il est important de bien cibler ce qu’il veut faire, et puis à 17 ans, en suivant, on ne sait pas exactement ce qu’on veut faire.
Après, pendant l’été de la classe de première, il peut faire un stage ou un summer school, ils font leurs tests d’anglais pour avoir tout, et puis à partir de la rentrée de terminale, on commence la pré-candidature. Pour rentrer en contact avec toi, ça se passe par visio avec les équipes d’Expat Student. Tu as aujourd’hui des élèves au Brésil, à Hong Kong. Le problème de décalage horaire t’en fait en affaire ? Oui, exactement.
Très souvent, j’ai des rendez-vous très tôt le matin ou très tard le soir. J’essaie de ne pas avoir les deux dans la même journée. Mais oui, c’est le Brésil. Je travaille souvent à 10 heures du soir pour avoir un rendez-vous quand l’élève revient du lycée. Aujourd’hui, avec cette expérience de l’Expat Student, tu as suivi, je suppose, un certain nombre de parcours.
Tu es fier d’avoir pu tendre la main à un certain nombre de ces étudiants. Complètement, ça fait vraiment plaisir. Je pense que c’est plus qu’un travail, c’est une passion. Parce qu’on accompagne des familles entières, c’est pas juste l’élève, c’est aussi toute la famille qui s’inquiète. On a des mamans qui s’inquiètent, où est-ce qu’il va aller leur enfant ?
Donc de pouvoir les aider, vraiment ça fait plaisir. Et souvent en fin de la première trimestre, dans leur nouvelle université, on les contacte, l’élève qui est devenu étudiant, juste pour vérifier que tout se passe bien. Et c’est très sympa d’avoir leur retour et de se rendre compte qu’ils sont heureux, qu’ils sont à leur place. On a vraiment bien fait notre travail quand l’élève, au bout d’un trimestre, dit « Je suis très heureux de là où je suis ». Merci beaucoup Louise, t’avais une petite appréhension de faire de la radio mais tu as été excellente.
Je te remercie Gautier. Pour en savoir plus, direction Expat Pro où vous retrouverez les coordonnées de Expat Student et également dans ce podcast. Au plaisir de t’accueillir à nouveau sur l’antenne Louise. Merci Gautier, à bientôt.
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Originaire de Liverpool, Louise a passé une grande partie de sa vie en France et dans d’autres pays, notamment en Norvège, aux États-Unis et en Angleterre. Ancienne trader à la Bourse de Paris, elle a su tirer parti de son expérience internationale pour créer Expat Student, une société dédiée à l’accompagnement des familles expatriées dans le choix des études supérieures pour leurs enfants. Avec une expertise couvrant le Royaume-Uni, l’Europe et le Canada, Louise aide les étudiants à naviguer dans les différences culturelles et administratives des systèmes éducatifs étrangers.

L’épisode se concentre sur les défis liés à l’inscription dans des universités étrangères, en particulier après le Brexit, qui a modifié les conditions financières pour les étudiants européens au Royaume-Uni. Louise explique comment elle aide les familles à identifier les meilleures options d’études en fonction de leurs besoins et de leur budget, en explorant des destinations comme le Canada, où des accords privilégiés avec la France permettent de réduire les coûts. Elle souligne l’importance de bien préparer le dossier de candidature, notamment en adaptant le style de la lettre de motivation selon les attentes culturelles du pays ciblé.

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Dans le cadre de notre partenariat avec Expat Pro, nous allons partir à la rencontre de Louise de Passeport, un français, un anglais, anglaise d’origine. Bonjour Louise ! Cela dit, on va l’entendre parce que tu as gardé ce petit accent charmant. Ça se garde un accent, ça s’entretient ou c’est inné ? Absolument pas.
J’ai passé des années à essayer de m’en débarrasser, mais ça ne partira pas. C’est pas maintenant que ça va partir. C’est très joli. En tout cas, tu es originaire de Liverpool. Moi, quand tu m’as dit ça, j’ai tout de suite pensé aux Beatles.
Tu m’as rappelé qu’il y avait aussi une célèbre équipe de foot.
passionné par la musique et notamment par le plus grand groupe du monde que par le football mais c’est quand même culturellement la pop culture elle est incroyable. En angleterre Complètement et ça fait vraiment partie de la vie de tout le monde. Chaque pays, chaque ville a son groupe de musique et les habitants soutiennent ce groupe. Donc oui, je suis de l’Evapole et oui, je soutiens les Beatles. Tu es arrivée en France à l’âge de 20 ans.
Tu vas travailler notamment trader à la Bourse de Paris. Alors ça, c’est un métier, ça doit être passionnant. C’était génial. J’ai crié toute la journée, comme une folle. On se croirait un marché de poissons presque, à gueuler toute la journée.
Mais c’était vraiment super. C’était la bonne époque. C’était vraiment l’époque où tout le monde se connectait, tout le monde criait. Ce n’était pas les machines, les ordinateurs qui traitaient. C’était vraiment un côté humain.
C’est comme dans les films, quoi, c’est… Ouais, exactement. Wall Street à la française. Et maintenant, c’est plus comme ça. Donc, du coup, l’informatique à remplacer, c’est…
C’est beaucoup plus informatisé, oui. Ton mari bosse dans le domaine du pétrole et tout ça va vous donner la possibilité de voyager un tout petit peu. Tu vas partir en Norvège, retour en Angleterre et expérience aux USA. C’était où, les USA ? Houston, Texas.
Le centre du pétrole. Quatre enfants vont arriver pendant ces aventures, ils vont naître en expatriation ? Non pas du tout, ils sont tous nés en France. En fait j’ai travaillé après, j’ai fait congé parental et une fois que les enfants étaient un peu plus grands, on est parti en expatriation. Le plus jeune avait six ans quand on est parti.
Et justement, ça va nous amener dans le sujet du jour. On va parler de la création de ta société Expat Student. Quand on a quatre enfants qui grandissent, à un moment, ils doivent faire leurs études. Et là, tu vas découvrir que ce n’est pas si simple que ça, parce que faire des études à l’étranger, ce n’est pas forcément le même modèle que ce que l’on connaît en France, pas les mêmes process. Et tu te dis que finalement, pour les expats, il faut avoir un peu d’expertise pour s’y retrouver.
Oui, c’est clair. En fait, on était au Texas, on était dans un lycée français avec un très bon conseiller d’orientation, mais mon plus grand voulait faire médecine, il voulait aller en embêté, et la conseillère d’orientation a dit clairement qu’elle n’avait jamais fait ça, elle ne savait pas faire. Donc, je me suis mis en mode un peu Tiger Mom, si je peux dire, et je me suis occupée de tout apprendre, de savoir comment faire, les examens à passer, les entretiens à passer. pour l’accompagner. Et c’est là où je me suis dit qu’en fait, les Français à l’étranger, on n’est pas forcément très très bien accompagnés parce que nos enfants ne veulent pas forcément revenir en France.
Ils ont goûté au monde extérieur, ils ont voyagé, ils ont vécu dans d’autres pays, ils veulent continuer cette expérience. Et c’est ça qui m’a lancée dans ce changement de carrière. Alors aujourd’hui, tu as un médecin, un ingénieur, un véto. Le quatrième est resté en France, il est ingénieur. Ils ont tous réussi leurs études.
Tu les as donc du coup un peu aidé et tu en aides beaucoup d’autres puisque… Je les ai aidé, je les ai aidé à commencer leurs études, après c’est sur eux. Prendre le bon chemin. Oui, et après j’ai commencé, j’étais encore aux Etats-Unis quand on a commencé, donc je ne pouvais pas travailler, j’étais sous une visa de L2, donc je ne pouvais pas travailler, donc j’ai commencé un peu pour aider les copines, les familles m’ont renseigné. Revenant en France, j’ai créé la société à l’époque avec une copine qui est depuis partie, je me suis formée, je me suis entraînée, et là la société en France a commencé en 2018.
Et là, tu t’es spécialisé dans trois zones du monde, le Royaume-Uni, l’Europe et le Canada. On va prendre un exemple tout simple. On doit faire une lettre de motivation quand on veut rentrer dans un cursus, dans une école. Une lettre de motivation, c’est pas pareil si on l’écrit pour rentrer dans une université en France ou si on l’écrit pour le Royaume-Uni, par exemple. On n’y met pas la même chose à l’intérieur.
Non, tu as raison, Gauthier. Les Français ont tendance à être très modestes. Donc, ils vont sous-évaluer leurs compétences et ce qu’ils ont fait. Les Anglais, un peu moins que les Américains, mais ils sont beaucoup plus à se mettre en avant. Donc, le Personal Statement pour les universités anglaises va être beaucoup plus punchy, enthousiaste, à vraiment essayer de vendre l’enfant à l’université, si je peux dire.
Et par exemple, nous, on finit ce courrier avec « Veuillez agréer monsieur et madame mes plus sincères salutations ». Ça, par exemple, ça ne se fait pas du tout ? Non, pas du tout. Quand on écrit en français, c’est beaucoup de phrases très longues, très jolies, mais qui tournent un peu autour du pot. Quand on écrit à l’anglais, c’est beaucoup plus des phrases courtes, directes, au but.
On dit ce qu’on a à dire et il y a moins tous ces côtés un peu fleuris. Alors on va zoomer sur le Royaume-Uni pour commencer. On n’est pas sans savoir que l’Angleterre a quitté l’Union Européenne avec le Brexit. Malheureusement. Et les prix pour les étudiants, ça a un petit peu changé.
Avant, on payait la même chose qu’un Anglais. C’est plus le cas, c’est terminé. Non, c’est clair, c’est plus le cas. Donc maintenant, chaque université est libre de fixer son propre tarif, ce qu’il fait. Mais même à l’intérieur de chaque université, les tarifs des formations différentes sont différents aussi.
Donc il est vraiment essentiel de bien regarder les tarifs des universités avant de postuler, parce que maintenant c’est un vrai budget. C’est pour ça aussi qu’Expat Student Kit. qui au début a été créée pour aider les élèves qui voulaient partir en Angleterre. Mais depuis, on s’est ouvert à d’autres pays parce qu’il y a d’autres pays où il y a des formations très bien, des universités très réputées, mais avec des tarifs beaucoup plus abordables pour certaines familles. Louise, clairement, depuis le Brexit, il y a beaucoup moins d’étudiants français qui partent en Angleterre.
Oui, je dirais que le type d’étudiant qui part en Angleterre a changé. Il y a toujours un engouement pour l’Angleterre d’un certain niveau de revenu, mais les classes, les familles un peu moins aisées, qui veulent toujours envoyer leurs enfants à l’étranger. On a trouvé vraiment des très bons choix ailleurs, en Europe et au Canada, à des tarifs beaucoup plus intéressants. Alors parlons justement du Canada. C’est étrange, je ne savais pas, tu me l’as appris.
On a des accords privilégiés entre le Canada et la France. Justement, pour payer moins cher ces études, ça remonte à un moment où le Canada avait besoin de recruter. Oui, le Canada francophone, Gauthier. Ce n’est pas pareil pour Toronto, UBC, etc. Les tarifs là vont être très lourds.
Mais pour, par exemple, McGill, Concordia, HEC Montréal, Polytechnique Montréal, il y a des tarifs beaucoup plus intéressants qui, sans rentrer trop dans les détails, sont entre 10 000 et 15 000 dollars canadiens par an. Si on avait eu un tarif international, ça valait plutôt les 40 000. Et puis ensuite, en Europe, il y a des zones d’Europe où on a des spécialisations, où on est excellent dans certains domaines. Et là, c’est ton expertise qui va permettre à ceux qui veulent partir vivre et étudier à l’étranger de choisir la bonne destination, du coup. Effectivement, on ne dit pas, par exemple, je veux étudier au Pays-Bas ou je veux étudier en Espagne.
Déjà, on aide l’élève à choisir ce qu’il veut étudier et puis en fonction de ça, on trouve des universités réputées qui sont très bonnes dans cette formation-là. Par exemple, pour médecine, je vais aider les élèves peut-être plutôt à partir vers l’Espagne. Pour le business, il y a des très bons business schools au Pays-Bas.
Concrètement, les auditeurs qui nous écoutent et qui voudraient envoyer leurs enfants travailler à l’étranger, en tout cas étudier à l’étranger, comment ça se passe la relation avec Expat Student ? A quel moment on doit se tourner vers toi pour avoir un peu le temps de s’organiser ? Parce que je suppose que tout ça prend un certain temps. Oui, exactement. Il vaut mieux prévoir tout ça un peu à la main.
Donc, nous, ce qu’on dit aux clients, c’est que le bon moment pour nous contacter, c’est Pâques de la première. Sauf s’ils veulent faire médecine. Médecine, c’est un petit peu plus tôt. Mais Pâques de la première, ça nous permet de travailler entre Pâques et l’été. sur la formation que la LAC veut étudier, parce qu’il est important de bien cibler ce qu’il veut faire, et puis à 17 ans, en suivant, on ne sait pas exactement ce qu’on veut faire.
Après, pendant l’été de la classe de première, il peut faire un stage ou un summer school, ils font leurs tests d’anglais pour avoir tout, et puis à partir de la rentrée de terminale, on commence la pré-candidature. Pour rentrer en contact avec toi, ça se passe par visio avec les équipes d’Expat Student. Tu as aujourd’hui des élèves au Brésil, à Hong Kong. Le problème de décalage horaire t’en fait en affaire ? Oui, exactement.
Très souvent, j’ai des rendez-vous très tôt le matin ou très tard le soir. J’essaie de ne pas avoir les deux dans la même journée. Mais oui, c’est le Brésil. Je travaille souvent à 10 heures du soir pour avoir un rendez-vous quand l’élève revient du lycée. Aujourd’hui, avec cette expérience de l’Expat Student, tu as suivi, je suppose, un certain nombre de parcours.
Tu es fier d’avoir pu tendre la main à un certain nombre de ces étudiants. Complètement, ça fait vraiment plaisir. Je pense que c’est plus qu’un travail, c’est une passion. Parce qu’on accompagne des familles entières, c’est pas juste l’élève, c’est aussi toute la famille qui s’inquiète. On a des mamans qui s’inquiètent, où est-ce qu’il va aller leur enfant ?
Donc de pouvoir les aider, vraiment ça fait plaisir. Et souvent en fin de la première trimestre, dans leur nouvelle université, on les contacte, l’élève qui est devenu étudiant, juste pour vérifier que tout se passe bien. Et c’est très sympa d’avoir leur retour et de se rendre compte qu’ils sont heureux, qu’ils sont à leur place. On a vraiment bien fait notre travail quand l’élève, au bout d’un trimestre, dit « Je suis très heureux de là où je suis ». Merci beaucoup Louise, t’avais une petite appréhension de faire de la radio mais tu as été excellente.
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