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États-Unis : fluor dans l’eau potable, poison ou bénédiction ?
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En souhaitant mettre fin à la fluorisation des eaux de distribution, le futur ministre de la Santé de l’administration Trump, Robert Kennedy Jr., fait revivre un débat que l’on croyait clos depuis plusieurs décennies aux États-Unis.
Le dossier Amériques d’Achim Lippold revient sur une question lancinante remise au goût du jour par l’administration Trump : faut-il disperser du fluor dans l’eau potable ? Cette mesure, en vigueur depuis plusieurs décennies aux États-Unis, remonte à l’époque où les pouvoirs publics cherchaient à améliorer la santé bucco-dentaire des Américains. La Seconde Guerre mondiale avait montré qu’un grand nombre de soldats étaient inaptes au combat, en raison de graves problèmes de caries et cette découverte avait précipité l’adoption d’un dispositif national de fluorisation.
À ce jour, près de 60% des Américains boivent de l’eau fluorisée, cette habitude est entrée dans les mœurs et ses défenseurs ont été d’autant plus stupéfaits d’entendre Robert F. Kennedy Jr, le futur ministre de la Santé de Donald Trump, en critiquer le principe dans un entretien accordé à la chaîne NBC : « Je rappellerai aux autorités locales leur responsabilité, y compris juridique, envers les citoyens. Je leur présenterai de nouvelles études. Et je pense que le fluor va disparaître assez vite. »
En réalité, le gouvernement fédéral américain ne peut qu’encourager le mouvement, car la fluorisation de l’eau dépend des États et des municipalités. Mais depuis une dizaine d’années, de plus en plus de communes ont décidé de s’en passer. Ce phénomène, accentué par les questionnements surgis pendant la pandémie de Covid-19, relève d’un sentiment très partagé au sein de la communauté antivax : chacun doit pouvoir décider de ce qui est bon pour lui. À quoi s’ajoutent des études controversées évoquant des effets neurotoxiques. « On a fini par se rendre compte que le fluor dans l’eau n’est pas aussi efficace contre les caries qu’on le pensait, surtout dans les régions où le dentifrice fluoré est très utilisé. Et certaines études suggèrent un lien entre l’exposition précoce au fluor et une baisse du QI chez les enfants », avance Bruce Lanphear, professeur de Santé publique à l’Université canadienne Simon Fraser.
Cette analyse est loin de faire l’unanimité dans la sphère scientifique et le porte-parole de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), Christophe Lequart, regrette un débat surfant sur des peurs infondées. « Cette polémique sur le fluor est liée à une confusion des genres qui fait l’amalgame entre différents types de fluor. Le fluor que l’on trouve dans la pâte dentifrice, ou en complément des eaux de distribution, n’est pas un fluor neurotoxique, il ne provoque pas de cancer osseux. On confond cette molécule de fluor avec d’autres fluors, les perfluorures, que l’on rencontrait dans les farts de ski, dans les bombes imperméabilisantes ou dans les revêtements de poêles anti-adhérentes. Et qui n’ont rien à voir avec la molécule de fluor classique ».
Il existe en outre, rappelle Achim Lippold, des études rigoureuses concernant l’impact de la fluorisation de l’eau sur la santé bucco-dentaire des enfants. Et le résultat est sans appel : les enfants exposés à une eau non-fluorisée ont été quatre fois plus souvent traités pour des problèmes de caries que ceux vivant dans des régions américaines où l’eau potable est fluorisée. Reste que le meilleur moyen de prévenir les caries est, bien sûr, de limiter au maximum sa consommation de sucre.
Dina Boluarte de nouveau dans l’œil du cyclone
La présidente du Pérou fait face à une nouvelle enquête préliminaire. ll y avait déjà eu le « Rolexgate », quatre montres de luxe assorties de bijoux Cartier, trouvées en sa possession sans qu'elle soit capable d’en justifier la provenance. Cette fois, c'est une opération du nez qui la fait tanguer : une rhinoplastie, manœuvre de chirurgie esthétique pour laquelle Dina Boluarte s'est absentée entre le 29 juin et le 9 juillet 2023.
Le parquet péruvien lui reproche d’avoir tenu cette absence secrète aux yeux du Congrès, ce qui pourrait lui valoir des poursuites au titre d’une « absence de communication quant à l'empêchement temporaire d'exercer la fonction de présidente de la République ». Était-elle, pendant ces dix longs jours d'arrêt, en contact avec son administration ? Ce n'est pas ce que disent certains journalistes d'investigation péruviens. Pas de Conseil des ministres, pas de visites officielles, pas d'inaugurations, pas d'invités au siège du gouvernement… Les autorités péruviennes ont convoqué, pour en être sûres, le chirurgien qui l'a opérée. Quels traitements a-t-elle reçus ? Et parle-t-on bel et bien d'un repos médical qui l'a empêché de faire son travail ? Au bout de l'enquête, il y a une possible violation de la Constitution du Pérou.
Après l’assassinat de Brian Thompson, la chasse à l’homme se poursuit à New York
Quarante-huit heures après l’assassinat du patron de UnitedHealthcare, l’entreprise n°1 mondiale de l’assurance médicale, le suspect court toujours. Brian Thompson a été tué par balles en plein centre de Manhattan, guetté comme une proie devant l’hôtel Hilton et abattu de plusieurs balles dans le dos. Le tireur a laissé plusieurs douilles derrière lui, gravées des mots « deny », « depose » et « defend ». Et le choix de ces messages, souligne le New York Post, fait très fort penser au titre d'un livre paru en 2010 (Delay, Deny, Defend) et sous-titré « Pourquoi les compagnies d'assurance ne paient pas ce qu'elles vous doivent ».
La police américaine y voit un possible mobile et n’écarte pas la thèse d’un meurtre politique, guidé par la détestation du secteur des assurances. En attendant, les enquêteurs s’acharnent à remonter la piste du tireur, qui a tout fait pour déjouer les caméras de surveillance. Les images qui ont fuité le montrent portant en permanence capuche et masque sur le visage. Et même s’il a fait l’erreur de montrer une partie de son faciès à la réceptionniste de l’auberge de jeunesse où il a logé, il a pris soin de régler sa chambre à l’aide d’une fausse carte d’identité.
Sa posture, son calme et sa manière de tirer démontrent que c’est un habitué des armes à feu, qui a été capable en quelques secondes, pendant qu'il tirait sur Brian Thompson, de remettre en état son pistolet qui s'était enrayé. Il a pris la fuite à pied, puis à vélo électrique, mais laissé de précieux indices derrière lui : gobelet de café vide, bouteille d'eau, résidus de barres énergisantes, les enquêteurs ont récupéré tout ce qu'ils pouvaient dans les poubelles new-yorkaises. On parle aussi d'un téléphone portable qui pourrait livrer de très précieuses informations sur ses contacts et ses déplacements aux États-Unis. La police de New York, la fameuse NYPD, veut en savoir plus. Elle indique que Brian Thompson avait fait l’objets de menaces de mort et promet une récompense de 10 000 dollars à quiconque disposerait d'un bon tuyau.
En Haïti, démissions au sein de la MMAS
L’agence de presse Reuters révèle que près de vingt policiers kenyans membres de la Mission multinationale d’assistance à la sécurité, dont au moins cinq officiers supérieurs, ont jeté l’éponge en l’espace de deux mois. Le calcul laisse songeur, car 20 démissions pour un total actuel de 400 hommes déployés en Haïti, cela revient à laisser partir déjà 5% du contingent kenyan. Sous couvert d’anonymat, plusieurs sources relatent à Reuters que ces démissions sont liées à de graves problèmes de paie, de salaires versés hors-délai, de manque de munitions et d’équipement. Mais aussi, à des conditions de travail jugées traumatisantes : l’un de ces policiers confie qu’il ne supporte plus de voir des chiens se nourrir de chair humaine sur les cadavres qui jonchent les rues de Port-au-Prince.
La culture, un acte de résistance ?
Face au chaos sécuritaire, la culture haïtienne tient lieu de dernier rempart et deux festivals incarnent une forme de résistance : les festivals Quatre Chemins (jusqu’à dimanche 7/12) et En Lisant (du 9 au 19/12) offrent des espaces de réflexion et de partage, entre théâtre, littérature et musique. Insécurité, fermeture de lieux culturels, désistement d’artistes étrangers... les défis sont nombreux. Pourtant, les organisateurs et les artistes restent mordicus et refusent de céder. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama, qui rapporte que cette année, les organisateurs du festival En Lisant ont choisi de s’interroger sur un thème qui en dit beaucoup : et si c’était la fin ? Eliezer Guerismé, son directeur artistique, estime que « cette réflexion s’inscrit d’abord dans une vision globale de ce qui se passe dans le monde. Les conflits et les guerres ne se limitent pas uniquement à Haïti. À certains endroits dans le monde, il règne une atmosphère d’apocalypse. Cependant, nous affirmons qu’il est essentiel que la vie reprenne, et que l’art peut constituer une espèce de renouveau. Même si le pays, et particulièrement Port-au-Prince, donnent une impression d’apocalypse, il faut que les gens continuent de vivre, et de vivre à travers la culture. La culture est une arme de construction massive. Il y a des gens qui aiment ce pays, qui y croient, qui s’investissent dedans. Et les artistes font partie de cette catégorie ».
Reportage de Peterson Luxama à réécouter dans son intégralité dans l’édition du jour.
L’actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère
En Martinique, nouvelle nuit très agitée dans les rues de Fort-de-France, suite au maintien en détention provisoire de Rodrigue Petitot.
24 episode
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En souhaitant mettre fin à la fluorisation des eaux de distribution, le futur ministre de la Santé de l’administration Trump, Robert Kennedy Jr., fait revivre un débat que l’on croyait clos depuis plusieurs décennies aux États-Unis.
Le dossier Amériques d’Achim Lippold revient sur une question lancinante remise au goût du jour par l’administration Trump : faut-il disperser du fluor dans l’eau potable ? Cette mesure, en vigueur depuis plusieurs décennies aux États-Unis, remonte à l’époque où les pouvoirs publics cherchaient à améliorer la santé bucco-dentaire des Américains. La Seconde Guerre mondiale avait montré qu’un grand nombre de soldats étaient inaptes au combat, en raison de graves problèmes de caries et cette découverte avait précipité l’adoption d’un dispositif national de fluorisation.
À ce jour, près de 60% des Américains boivent de l’eau fluorisée, cette habitude est entrée dans les mœurs et ses défenseurs ont été d’autant plus stupéfaits d’entendre Robert F. Kennedy Jr, le futur ministre de la Santé de Donald Trump, en critiquer le principe dans un entretien accordé à la chaîne NBC : « Je rappellerai aux autorités locales leur responsabilité, y compris juridique, envers les citoyens. Je leur présenterai de nouvelles études. Et je pense que le fluor va disparaître assez vite. »
En réalité, le gouvernement fédéral américain ne peut qu’encourager le mouvement, car la fluorisation de l’eau dépend des États et des municipalités. Mais depuis une dizaine d’années, de plus en plus de communes ont décidé de s’en passer. Ce phénomène, accentué par les questionnements surgis pendant la pandémie de Covid-19, relève d’un sentiment très partagé au sein de la communauté antivax : chacun doit pouvoir décider de ce qui est bon pour lui. À quoi s’ajoutent des études controversées évoquant des effets neurotoxiques. « On a fini par se rendre compte que le fluor dans l’eau n’est pas aussi efficace contre les caries qu’on le pensait, surtout dans les régions où le dentifrice fluoré est très utilisé. Et certaines études suggèrent un lien entre l’exposition précoce au fluor et une baisse du QI chez les enfants », avance Bruce Lanphear, professeur de Santé publique à l’Université canadienne Simon Fraser.
Cette analyse est loin de faire l’unanimité dans la sphère scientifique et le porte-parole de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), Christophe Lequart, regrette un débat surfant sur des peurs infondées. « Cette polémique sur le fluor est liée à une confusion des genres qui fait l’amalgame entre différents types de fluor. Le fluor que l’on trouve dans la pâte dentifrice, ou en complément des eaux de distribution, n’est pas un fluor neurotoxique, il ne provoque pas de cancer osseux. On confond cette molécule de fluor avec d’autres fluors, les perfluorures, que l’on rencontrait dans les farts de ski, dans les bombes imperméabilisantes ou dans les revêtements de poêles anti-adhérentes. Et qui n’ont rien à voir avec la molécule de fluor classique ».
Il existe en outre, rappelle Achim Lippold, des études rigoureuses concernant l’impact de la fluorisation de l’eau sur la santé bucco-dentaire des enfants. Et le résultat est sans appel : les enfants exposés à une eau non-fluorisée ont été quatre fois plus souvent traités pour des problèmes de caries que ceux vivant dans des régions américaines où l’eau potable est fluorisée. Reste que le meilleur moyen de prévenir les caries est, bien sûr, de limiter au maximum sa consommation de sucre.
Dina Boluarte de nouveau dans l’œil du cyclone
La présidente du Pérou fait face à une nouvelle enquête préliminaire. ll y avait déjà eu le « Rolexgate », quatre montres de luxe assorties de bijoux Cartier, trouvées en sa possession sans qu'elle soit capable d’en justifier la provenance. Cette fois, c'est une opération du nez qui la fait tanguer : une rhinoplastie, manœuvre de chirurgie esthétique pour laquelle Dina Boluarte s'est absentée entre le 29 juin et le 9 juillet 2023.
Le parquet péruvien lui reproche d’avoir tenu cette absence secrète aux yeux du Congrès, ce qui pourrait lui valoir des poursuites au titre d’une « absence de communication quant à l'empêchement temporaire d'exercer la fonction de présidente de la République ». Était-elle, pendant ces dix longs jours d'arrêt, en contact avec son administration ? Ce n'est pas ce que disent certains journalistes d'investigation péruviens. Pas de Conseil des ministres, pas de visites officielles, pas d'inaugurations, pas d'invités au siège du gouvernement… Les autorités péruviennes ont convoqué, pour en être sûres, le chirurgien qui l'a opérée. Quels traitements a-t-elle reçus ? Et parle-t-on bel et bien d'un repos médical qui l'a empêché de faire son travail ? Au bout de l'enquête, il y a une possible violation de la Constitution du Pérou.
Après l’assassinat de Brian Thompson, la chasse à l’homme se poursuit à New York
Quarante-huit heures après l’assassinat du patron de UnitedHealthcare, l’entreprise n°1 mondiale de l’assurance médicale, le suspect court toujours. Brian Thompson a été tué par balles en plein centre de Manhattan, guetté comme une proie devant l’hôtel Hilton et abattu de plusieurs balles dans le dos. Le tireur a laissé plusieurs douilles derrière lui, gravées des mots « deny », « depose » et « defend ». Et le choix de ces messages, souligne le New York Post, fait très fort penser au titre d'un livre paru en 2010 (Delay, Deny, Defend) et sous-titré « Pourquoi les compagnies d'assurance ne paient pas ce qu'elles vous doivent ».
La police américaine y voit un possible mobile et n’écarte pas la thèse d’un meurtre politique, guidé par la détestation du secteur des assurances. En attendant, les enquêteurs s’acharnent à remonter la piste du tireur, qui a tout fait pour déjouer les caméras de surveillance. Les images qui ont fuité le montrent portant en permanence capuche et masque sur le visage. Et même s’il a fait l’erreur de montrer une partie de son faciès à la réceptionniste de l’auberge de jeunesse où il a logé, il a pris soin de régler sa chambre à l’aide d’une fausse carte d’identité.
Sa posture, son calme et sa manière de tirer démontrent que c’est un habitué des armes à feu, qui a été capable en quelques secondes, pendant qu'il tirait sur Brian Thompson, de remettre en état son pistolet qui s'était enrayé. Il a pris la fuite à pied, puis à vélo électrique, mais laissé de précieux indices derrière lui : gobelet de café vide, bouteille d'eau, résidus de barres énergisantes, les enquêteurs ont récupéré tout ce qu'ils pouvaient dans les poubelles new-yorkaises. On parle aussi d'un téléphone portable qui pourrait livrer de très précieuses informations sur ses contacts et ses déplacements aux États-Unis. La police de New York, la fameuse NYPD, veut en savoir plus. Elle indique que Brian Thompson avait fait l’objets de menaces de mort et promet une récompense de 10 000 dollars à quiconque disposerait d'un bon tuyau.
En Haïti, démissions au sein de la MMAS
L’agence de presse Reuters révèle que près de vingt policiers kenyans membres de la Mission multinationale d’assistance à la sécurité, dont au moins cinq officiers supérieurs, ont jeté l’éponge en l’espace de deux mois. Le calcul laisse songeur, car 20 démissions pour un total actuel de 400 hommes déployés en Haïti, cela revient à laisser partir déjà 5% du contingent kenyan. Sous couvert d’anonymat, plusieurs sources relatent à Reuters que ces démissions sont liées à de graves problèmes de paie, de salaires versés hors-délai, de manque de munitions et d’équipement. Mais aussi, à des conditions de travail jugées traumatisantes : l’un de ces policiers confie qu’il ne supporte plus de voir des chiens se nourrir de chair humaine sur les cadavres qui jonchent les rues de Port-au-Prince.
La culture, un acte de résistance ?
Face au chaos sécuritaire, la culture haïtienne tient lieu de dernier rempart et deux festivals incarnent une forme de résistance : les festivals Quatre Chemins (jusqu’à dimanche 7/12) et En Lisant (du 9 au 19/12) offrent des espaces de réflexion et de partage, entre théâtre, littérature et musique. Insécurité, fermeture de lieux culturels, désistement d’artistes étrangers... les défis sont nombreux. Pourtant, les organisateurs et les artistes restent mordicus et refusent de céder. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama, qui rapporte que cette année, les organisateurs du festival En Lisant ont choisi de s’interroger sur un thème qui en dit beaucoup : et si c’était la fin ? Eliezer Guerismé, son directeur artistique, estime que « cette réflexion s’inscrit d’abord dans une vision globale de ce qui se passe dans le monde. Les conflits et les guerres ne se limitent pas uniquement à Haïti. À certains endroits dans le monde, il règne une atmosphère d’apocalypse. Cependant, nous affirmons qu’il est essentiel que la vie reprenne, et que l’art peut constituer une espèce de renouveau. Même si le pays, et particulièrement Port-au-Prince, donnent une impression d’apocalypse, il faut que les gens continuent de vivre, et de vivre à travers la culture. La culture est une arme de construction massive. Il y a des gens qui aiment ce pays, qui y croient, qui s’investissent dedans. Et les artistes font partie de cette catégorie ».
Reportage de Peterson Luxama à réécouter dans son intégralité dans l’édition du jour.
L’actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère
En Martinique, nouvelle nuit très agitée dans les rues de Fort-de-France, suite au maintien en détention provisoire de Rodrigue Petitot.
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