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Bilan à J-2 de la fin des Jeux Olympiques - Philippe Bas est l’invité du 9 août 2024
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Paris 2024 touche à sa fin. Après trois semaines de bonne humeur et de cohésion nationale autour de l’événement sportif, le retour à la politique se fait de plus en plus pressant. Pour Philippe Bas, cette dernière a continué pendant les Jeux Olympiques : « il ne faut plus perdre de temps pour que la France ait un gouvernement », insiste-t-il. Il s’enorgueillit d’une France qui a « montré le meilleur d’elle-même, et au-delà de nos espérances » durant l’intégralité des Jeux. Il salue notamment l’organisation « remarquable » des transports en commun dans la région parisienne, et félicite directement la maire de Paris Anne Hidalgo, ainsi que la présidente du Conseil régional d’Île-de-France Valérie Pécresse, et « tous les Français qui ont concouru à cette réussite. »
Le sénateur Républicain espère que la cérémonie de clôture sera aussi intéressante que la cérémonie d’ouverture des Jeux, et qu’elle saura « attirer les regards du monde avec vitalité sur notre ville », ce dont il ne doute pas. Selon lui, et malgré les controverses, « la cérémonie d’ouverture a globalement été extrêmement brillante, je crois que personne n’en doute. » À propos des critiques de certains athlètes Français à propos de la fiscalisation de leur prime de médaillés, Philippe Bas considère cette remarque injustifiée, et normal que tout salaire soit imposé.
Vers la construction d’un nouveau gouvernement
Un quotidien espagnol a parlé de « gueule de bois » pour désigner la situation politique qui attend la France au sortir des Jeux. Pour notre invité, il faut éviter cette gueule de bois, c’est-à-dire qu’il faut que la France ait un gouvernement le plus vite possible. Il reproche à Emmanuel Macron d’avoir « joué la montre » : « il faut arrêter de chercher à gagner du temps, ce n’est pas aux partis politiques de trouver une entente entre eux. C’est au président de la République de désigner une personnalité qui aura les meilleurs chances d’obtenir un accord aussi large que possible, et, à défaut d’accord, parce qu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée Nationale, qu’une coalition de censure ne se forme pas contre lui », explique-t-il. Il ajoute qu’il faut que ce gouvernement puisse « non seulement tenir, mais aussi agir. »
Il pense que le Président a été « fortement perturbé » par les résultats des législatives, mais, c’est une situation qu’il a créé lui-même, rappelle l’ancien Secrétaire général de Jacques Chirac. « La dissolution, c’est fait pour régler un problème politique, pas pour en créer un », assène-t-il, imperturbable. Pour lui, cette dissolution, a été « non seulement une erreur, mais une faute politique », et s’il salue la cohérence des votes des Français entre les européennes et le premier tour des législatives, il invective le chef de l’État à « relancer la mécanique » en prenant les mesures nécessaires pour sortir de l’impasse dans laquelle le pays se trouve actuellement.
« Dans la Vème République, le Président préside, mais c’est le gouvernement qui gouverne », philosophe notre invité au micro de Maya Lauqué. Il attend impatiemment la désignation d’un Premier ministre pour que le gouvernement prépare au mieux la rentrée, notamment un budget de la rentrée qui puisse permettre au pays de sortir de sa dette tout en répondant à des mesures sociales nécessaires au pouvoir d’achat des Français. Pour lui, Emmanuel Macron doit élire un Premier ministre « indépendant » pour ne pas faire comme si rien ne s’était passé ; un Premier ministre capable de coordonner les forces politiques de l’arc républicain. Exit donc Lucie Castets pour Philippe Bas, qui représente le Nouveau Front Populaire, dont la nomination amènerait automatiquement, selon ses prédictions, à une censure puisque la coalition de gauche suscite « l’hostilité générale » du reste de l’Assemblée. À l’inverse, il estime qu’il y a « de la ressource en France », et que de nombreuses personnalités qui ont été mentionnées, de Bernard Cazeneuve à Xavier Bertrand, pourraient faire le travail. Ce sont, selon lui, « des hommes d’État et d’expérience, des négociateurs, des hommes d’équilibres, capables de dépasser l’esprit de parti pour s’élever à la hauteur de l’intérêt national. »
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Paris 2024 touche à sa fin. Après trois semaines de bonne humeur et de cohésion nationale autour de l’événement sportif, le retour à la politique se fait de plus en plus pressant. Pour Philippe Bas, cette dernière a continué pendant les Jeux Olympiques : « il ne faut plus perdre de temps pour que la France ait un gouvernement », insiste-t-il. Il s’enorgueillit d’une France qui a « montré le meilleur d’elle-même, et au-delà de nos espérances » durant l’intégralité des Jeux. Il salue notamment l’organisation « remarquable » des transports en commun dans la région parisienne, et félicite directement la maire de Paris Anne Hidalgo, ainsi que la présidente du Conseil régional d’Île-de-France Valérie Pécresse, et « tous les Français qui ont concouru à cette réussite. »
Le sénateur Républicain espère que la cérémonie de clôture sera aussi intéressante que la cérémonie d’ouverture des Jeux, et qu’elle saura « attirer les regards du monde avec vitalité sur notre ville », ce dont il ne doute pas. Selon lui, et malgré les controverses, « la cérémonie d’ouverture a globalement été extrêmement brillante, je crois que personne n’en doute. » À propos des critiques de certains athlètes Français à propos de la fiscalisation de leur prime de médaillés, Philippe Bas considère cette remarque injustifiée, et normal que tout salaire soit imposé.
Vers la construction d’un nouveau gouvernement
Un quotidien espagnol a parlé de « gueule de bois » pour désigner la situation politique qui attend la France au sortir des Jeux. Pour notre invité, il faut éviter cette gueule de bois, c’est-à-dire qu’il faut que la France ait un gouvernement le plus vite possible. Il reproche à Emmanuel Macron d’avoir « joué la montre » : « il faut arrêter de chercher à gagner du temps, ce n’est pas aux partis politiques de trouver une entente entre eux. C’est au président de la République de désigner une personnalité qui aura les meilleurs chances d’obtenir un accord aussi large que possible, et, à défaut d’accord, parce qu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée Nationale, qu’une coalition de censure ne se forme pas contre lui », explique-t-il. Il ajoute qu’il faut que ce gouvernement puisse « non seulement tenir, mais aussi agir. »
Il pense que le Président a été « fortement perturbé » par les résultats des législatives, mais, c’est une situation qu’il a créé lui-même, rappelle l’ancien Secrétaire général de Jacques Chirac. « La dissolution, c’est fait pour régler un problème politique, pas pour en créer un », assène-t-il, imperturbable. Pour lui, cette dissolution, a été « non seulement une erreur, mais une faute politique », et s’il salue la cohérence des votes des Français entre les européennes et le premier tour des législatives, il invective le chef de l’État à « relancer la mécanique » en prenant les mesures nécessaires pour sortir de l’impasse dans laquelle le pays se trouve actuellement.
« Dans la Vème République, le Président préside, mais c’est le gouvernement qui gouverne », philosophe notre invité au micro de Maya Lauqué. Il attend impatiemment la désignation d’un Premier ministre pour que le gouvernement prépare au mieux la rentrée, notamment un budget de la rentrée qui puisse permettre au pays de sortir de sa dette tout en répondant à des mesures sociales nécessaires au pouvoir d’achat des Français. Pour lui, Emmanuel Macron doit élire un Premier ministre « indépendant » pour ne pas faire comme si rien ne s’était passé ; un Premier ministre capable de coordonner les forces politiques de l’arc républicain. Exit donc Lucie Castets pour Philippe Bas, qui représente le Nouveau Front Populaire, dont la nomination amènerait automatiquement, selon ses prédictions, à une censure puisque la coalition de gauche suscite « l’hostilité générale » du reste de l’Assemblée. À l’inverse, il estime qu’il y a « de la ressource en France », et que de nombreuses personnalités qui ont été mentionnées, de Bernard Cazeneuve à Xavier Bertrand, pourraient faire le travail. Ce sont, selon lui, « des hommes d’État et d’expérience, des négociateurs, des hommes d’équilibres, capables de dépasser l’esprit de parti pour s’élever à la hauteur de l’intérêt national. »
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